
Montréal, le 8 mars 2022
L’honorable Steven Guilbeault, C.P., député
Ministre de l’Environnement et du Changement climatique
Ec.ministre-minister@canada.ca
L’honorable Jean-Yves Duclos, C.P., député
Ministre de la Santé
hcminister.ministresc@hc-sc.gc.ca
L’honorable Marci Ien, C.P., députée
Ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse
minister-ministre@swc-cfc.gc.ca
L’honorable Paul J. Massicotte,
C.P., Sénateur
paul.massicotte@sen.parl.gc.ca
L’honorable Josée Verner,
C.P., Sénatrice
josee.verner@sen.parl.gc.ca
L’honorable Margaret Dawn Anderson
C.P., Sénatrice
MargaretDawn.Anderson@sen.parl.gc.ca
L’honorable David Arnot
C.P., Sénateur
David.Arnot@sen.parl.gc.ca
L’honorable Claude Carignon
C.P., Sénateur
claude.carignan@sen.parl.gc.ca
L’honorable Rosa Galvez
C.P., Sénatrice
rosa.galvez@sen.parl.gc.ca
L’honorable Clément Gignac
C.P., Sénateur
Clement.Gignac@sen.parl.gc.ca
L’honorable Diane Griffin
C.P., Sénatrice
Diane.Griffin@sen.parl.gc.ca
L’honorable Mary Jane McCallum
C.P., Sénatrice
MaryJane.McCallum@sen.parl.gc.ca
L’honorable Julie Miville-Dechêne
C.P., Sénatrice
julie.miville-dechene@sen.parl.gc.ca
L’honorable Judith G. Seidman
C.P. Sénatrice
judith.seidman@sen.parl.gc.ca
L’honorable Karen Sorensen
C.P., Sénatrice
Karen.Sorensen@sen.parl.gc.ca
Monsieur le Ministre Guilbeault,
Monsieur le Ministre Duclos,
Madame la Ministre Ien,
Mesdames les sénatrices et messieurs les sénateurs membres du Comité Énergie, Environnement et Ressources naturelles,
En cette Journée internationale de la femme, 54 groupes basés au Québec, dont les groupes de femmes, les groupes de santé, les groupes de quartier et plus de 200 citoyennes et citoyens de toutes origine vous écrivent pour exprimer notre profonde préoccupation à l’égard de la contamination par des substances toxiques. Que ce soit dans l’air que nous respirons, à l’intérieur comme à l’extérieur, dans des meubles et certains revêtements intérieurs, que ce soit à la maison ou au bureau, de nos vêtements et de nos aliments ainsi que de nos produits de soins personnels, ces substances sont bien présentes.
Pour freiner, voire mettre fin à cette contamination, la Loi canadienne sur la protection de l’environnement qui réglemente les substances toxiques doit être revue et ainsi nous accueillons favorablement le fait que le gouvernement ait déposé le projet de loi S-5, Loi sur le renforcement de la protection de l’environnement pour un Canada en santé, au Sénat, en inversant l'ordre d'étude du projet de loi pour mieux assurer son adoption au cours de ce mandat. Toutefois, dans sa forme actuelle, le projet de loi S-5 doit être considérablement renforcé pour protéger les Canadiens et Canadiennes contre les défis et les préjudices posés par les substances toxiques au 21e siècle. De plus, ces importants enjeux de santé sont sujets à des dynamiques qui sont fortement genrées et racialisées ainsi qu'à des effets qui sont spécifiques au sexe. Par ailleurs, vous trouverez notre lettre ouverte publiée dans La Presse aujourd’hui ici.
Le public manque d’information sur les ingrédients et les matériaux qui composent nos biens de consommation et sur leurs effets sur la santé. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que la question ne suscite pas autant l’attention qu’elle le devrait. Il est vrai que le problème fait parfois les manchettes, comme ce fut le cas pour le bisphénol A (BPA) dans les reçus de caisse ou encore les retardateurs de flamme dans les meubles et les pyjamas pour enfants (oui, des retardateurs de flamme, malgré leur toxicité, se trouvent toujours dans certains vêtements de nuit pour enfants). Cela ne fait que démontrer à quel point la réglementation a besoin d’être réformée, mais le tableau est plus grave encore.
Prenons l’exemple du BPA. Le BPA est un perturbateur hormonal (ou perturbateur endocrinien) très nocif, qui peut imiter l’oestrogène ou interférer avec celle-ci avec, à la clé, de multiples effets possibles sur la santé. Alors que les connaissances scientifiques s’accumulent de façon exponentielle depuis plus de 20 ans, la Société d’endocrinologie a publié une récente mise à jour où elle fait état des preuves accablantes sur les effets négatifs du BPA : « Les données probantes disponibles abondent et les conclusions sont claires : selon les recherches sur les humains, de faibles doses de BPA modifient le fonctionnement des organes sensibles aux hormones et sont associées à une multitude de maladies non transmissibles; les résultats de nombreuses études avec des animaux et mécanistiques menées in vitro viennent par ailleurs étayer les données chez l’humain [Notre traduction]. »
Les effets indésirables de l’exposition aux BPA que rapporte la littérature scientifique comprennent la modification de l’action des oestrogènes, la puberté précoce, le développement mammaire, les cancers du sein, les kystes ovariens, le syndrome des ovaires polykystiques, les fibromes utérins, la baisse de la concentration et de la qualité des spermatozoïdes, les effets neurologiques et comportementaux, les modifications sexospécifiques de la structure du cerveau, l’obésité, le diabète de type 2, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, l’altération de la fonction hépatique, et d’autres encore. Pourtant, le BPA demeure largement utilisé. Quant au bisphénol S et au bisphénol F, proposés comme substituts, ils sont tout aussi toxiques. Le gouvernement fédéral a interdit le BPA dans les biberons en 2010, bien que cela n'empêche en rien les expositions critiques in utero, les expositions par le lait maternel et de nombreuses autres sources. Il ne fait rien non plus pour empêcher les "échanges de produits toxiques", c'est-à-dire le remplacement d'un produit toxique par une autre substance de structure et de toxicité similaires, mais qui n'a pas encore fait l'objet d'autant d'attention, de recherches ou de mesures réglementaires.
Un autre cas d’espèce est celui des substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques, des SPFA (ou PFAS). Cette classe regroupe près de 5 000 produits chimiques, un nombre qui ne cesse d’augmenter. Il s’agit de substances très stables et résistantes à la dégradation, qui confèrent des propriétés hydrofuges aux matériaux et aux objets. On les utilise dans presque tous les secteurs manufacturiers, notamment dans les contenants alimentaires, les textiles et meubles soumis à un traitement antitache, les vêtements conçus pour résister à l’eau et à la transpiration, les ustensiles antiadhésifs, toutes sortes de cires, un large éventail de cosmétiques, et bien, bien d’autres produits.
Les problèmes de santé associés aux SPFA comprennent les cancers (testiculaires et rénaux), les dysfonctionnements hormonaux, les maladies thyroïdiennes, les troubles hépatiques, les effets immunologiques, comme la diminution de la réponse vaccinale, et les troubles de la reproduction, y compris la baisse de la fertilité, l’hypertension gravidique et les anomalies congénitales.
Les PFAS ne se dégradent pas et conservent donc leur toxicité dans le temps. Ce n’est pas pour rien qu’on les surnomme « produits chimiques éternels ». Ils causent des torts considérables aux personnes, aux animaux et aux écosystèmes et ils continueront de le faire pendant des milliers d’années.
En plus de se retrouver dans nos produits de consommation et matériaux, ces substances se dispersent dans l’air et la poussière de nos maisons et de nos bureaux, au point où de nombreuses agences de santé publique recommandent d’ouvrir nos fenêtres une dizaine de minutes chaque jour, été comme hiver, pour renouveler l’air. Même en ville, l’air extérieur est généralement considéré comme moins pollué que l’air intérieur.
Des chercheurs et des agences de santé publique recommandent aussi d’épousseter les meubles et de passer l’aspirateur régulièrement, surtout dans les maisons où vivent des bébés et de jeunes enfants. En effet, leur risque de surexposition est plus élevé du fait de leur petite taille et parce qu’ils jouent souvent au sol – où s’accumule la poussière – en portant mains et jouets à leur bouche. L’exposition foetale aux substances toxiques, et en particulier aux perturbateurs hormonaux, préoccupe spécialement les chercheurs et chercheuses en raison de leur incidence majeure sur le développement humain. La question de l’exposition foetale et des moyens de réduire l’exposition des enfants illustre la dimension genrée du fardeau des produits chimiques toxiques. Sachant les torts considérables qu’ils peuvent causer au développement foetal et à la grossesse elle-même, les personnes enceintes portent ainsi l’énorme poids des tentatives pour les éviter.
Outre les femmes, le fardeau des différentes expositions toxiques a toujours accablé plus durement les communautés racialisées. La dynamique du racisme environnemental a souvent conduit ces dernières en amont ou en aval des principales installations industrielles et de gestion des déchets. Qui plus est, leurs membres font aussi face à un risque d’exposition accrue au travail.
Les femmes racisées sont confrontées au problème spécifique des cosmétiques et produits de soins personnels : ceux qui leur sont destinés contiennent des quantités plus élevées de toxiques. Les scientifiques se préoccupent en particulier des produits capillaires conçus pour les femmes noires, qui contiennent des substances inexistantes des produits destinés aux femmes blanches. Parallèlement, les femmes noires présentent des formes plus agressives de cancer du sein et leur taux de mortalité ne diminue pas au même rythme que celui des femmes blanches. Des chercheurs et chercheuses se penchent actuellement sur ces deux phénomènes en avançant l’hypothèse qu’ils sont liés, mais la recherche dans ce domaine au Canada fait défaut.
Enfin, si vous doutez des effets des substances qui entrent dans la composition des cosmétiques sur la santé, regardez du côté des personnes employées dans le secteur de l’esthétique, et notamment dans les salons de pose d’ongles. Femmes racialisées pour la plupart, celles-ci travaillent dans une véritable soupe toxique. Et les conséquences sont graves. Des études ont montré que les produits chimiques présents dans les colles, vernis, dissolvants, émollients et autres produits de salons de beauté peuvent entraîner des effets variés sur la santé : maladies respiratoires (comme l’asthme), affections cutanées (comme la dermatite de contact allergique), maladies hépatiques, pertes reproductives et cancers.
Les sociétés de cosmétiques prétextent qu’il s’agit d’un problème de santé et de sécurité au travail, résoluble au moyen d’une ventilation adéquate et des équipements de protection. Or, c'est ignorer de nombreuses questions, notamment le fait que ces travailleuses soient vulnérables au non-respect de leurs droits et que les personnes qui ne travaillent pas dans les salons, en particulier les adolescent.es, peuvent utiliser elles-mêmes ces produits de manière intensive. Enfin, il est tout à fait possible de fabriquer ces produits sans substances toxiques, ce qui permet d'éviter tout le problème de la toxicité en premier lieu.
Toutes ces substances finissent éventuellement dans nos cours d’eau, dans les sites d’enfouissement et ailleurs dans l’environnement, où leurs effets néfastes continuent de s’exercer. En tenant également compte de notre utilisation non durable et tout aussi nocive des pesticides, il est évident que nous avons outrepassé la capacité de notre planète à absorber et dégrader les produits chimiques toxiques. Une nouvelle étude publiée en janvier 2022 conclut d’ailleurs que l’humanité a dépassé une limite planétaire en ce qui concerne les polluants environnementaux, dont les plastiques font partie.
Ce qui nous amène à la Loi canadienne sur la protection de l’environnement. Pierre angulaire de la législation canadienne en cette matière, la LCPE vise à lutter contre la pollution pour protéger l’environnement et la santé humaine. Il s'agit d'une loi très large qui définit ce qui constitue des substances toxiques et leur système de réglementation, et qui établit des contrôles sur les émissions atmosphériques, y compris les gaz à effet de serre, la pollution de l'eau et les déchets dangereux, et bien d'autres choses encore.
Aucune réforme importante de la LCPE n’a été passée depuis son adoption, en 1999, malgré l’évolution rapide des enjeux environnementaux et l’explosion des nouvelles substances chimiques. Mais combien de personnes savent que notre système de réglementation des produits chimiques se fonde officiellement sur la déclaration « après la commercialisation », c’est-à-dire que les produits chimiques sont commercialisés et utilisés avant que leurs effets sur la santé humaine et l’environnement ne soient pleinement compris? De fait, le Règlement sur les cosmétiques exige que soit fournie « une déclaration à Santé Canada dans les dix jours suivant la vente initiale d’un cosmétique ».
Bon nombre des secteurs économiques les plus puissants au pays s’opposent à un renforcement des règlements sur les produits chimiques et, plus généralement, de la LCPE. Cela ne surprend guère : le système fonctionne pour eux. Le gouvernement s’est toutefois engagé à mener cette réforme dans sa plateforme électorale et dans les lettres de mandat qui ont été transmises aux ministres de l’Environnement et de la Santé.
La grande majorité des citoyennes et citoyens du Québec et du Canada ne connaissent pas la Loi canadienne sur la protection de l’environnement. Nous savons cependant que nous avons un problème majeur avec les substances toxiques qui touche de manière disproportionnée les femmes, les personnes enceintes, les enfants et les communautés racialisées. Assez, c’est assez. L’exposition aux substances toxiques nous rend malades. Elle engendre une foule d’affections incapacitantes, pour nous et pour l’ensemble des animaux dans nos écosystèmes, en plus de polluer l’air et l’eau et de contribuer à la perte de biodiversité. Le temps est venu pour le gouvernement d’agir – avec grande détermination. Nous, les signataires, comptons sur vous.
Nous vous prions, mesdames, messieurs, de bien vouloir recevoir nos plus respectueuses salutations.
Action cancer du sein du Québec
Association canadienne des médecins pour l’environnement
Association féministe d’éducation et d’action sociale
Association québécoise des médecins pour l’environnement
L’Association pour la santé environnementale du Québec
Autisme Montréal
Fédération des femmes du Québec
Fédération du Québec pour le planning des naissances
L’R des centres de femmes du Québec
Regroupement Naissances Respectées
Relais-femmes
Réseau d’action des femmes en santé et services sociaux
Réseau d'action pour l'égalité des femmes immigrées et racisées du Québec
Réseau des femmes en environnement
Réseau québécois d’action pour la santé des femmes
Ainsi soit-elle Centre de femmes Chambly
Alliance des intervenantes en milieu familial du Bas-St-Laurent-Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine
Carrefour Le Moutier
Centre d’animation, de formation et d’accompagnement
Centre de femmes de Shawinigan
Centre de femmes La Moisson
Centre de femmes l'Éclaircie
Centre de santé des femmes de la Mauricie
Centre de solidarité lesbienne
Centre des femmes de Laval
Centre des femmes de Montréal
Centre des femmes du Ô Pays
Centre des Femmes du Témiscouata
Centre des femmes solidaires et engagées
Centre Entre-Femmes
Centre femmes d'aujourd'hui
Centre femmes de Mékinac
Centre Femmes de Portneuf
Centre-femmes de Rimouski
Centre Femmes des Cantons (La Collective Par et Pour Elle Inc.)
ConcertAction Femmes Estrie
Fédération des maisons d'hébergement pour femmes
Femmes du Monde à Côte-des-Neiges
Femmes en Mouvement
La Collective des femmes de Nicolet et région
La Gigogne
La Marie Debout
La Maison des femmes des Bois-Francs
La Maison des femmes sourdes de Montréal
L'Alliance des femmes
Le Centre Femmes des Cantons (La Collective Par et Pour Elle Inc.)
Quartier des Femmes
Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale
Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale
Regroupement Féministe du Nouveau-Brunswick
Réseau des Lesbiennes du Québec
Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ)
Table de concertation de Laval en condition féminine
Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM)
Table des groupes de femmes de Montréal
Signataires individuels
Jennifer Beeman, Directrice générale, Action cancer du sein du Québec
Lise Parent, Ecotoxicologiste, Professeure, Téluq
Isabelle Plante, Professeure agrégée, chercheure en toxicologie, Institut national de la recherche scientifique
Karen Messing, Professeure émérite en ergonomie, UQAM
Claudel Pétrin-Desrosiers, Présidente, Association québécoise des médecins pour l’environnement;
Raissa Marks, Directrice générale, Association canadienne des médecins pour l’environnement;
Johanne Saint-Charles, Professeure, directrice de l'Institut Santé et société;
Ruth Rose-Lizee, Économiste, professeure associée en sciences économiques, UQAM;
Jean Zigby, Médecin;
Nancy Guberman, Professeure retraitée;
Yasmina Chouakri, Réseau d'action pour l'égalité des femmes immigrées et racisées du Québec;
Alison Burns;
Amina Mezdour, UQAM;
Amira Bensahli, Femmes du Monde;
Anaïs Perrier G.;
Anaïs Gerentes;
Andrée Larose;
Anick Druelle;
Anick Turcotte, Préposée à l'entretien ménager;
Anne St-Cerny, Relais-femmes;
Anne Marie Delaney;
Annie Tabard, Retraitée;
Annie Tanguay, Co-coordonnatrice et intervenante, La Collective des femmes de Nicolet;
Audrée Houle, Centre femmes d'aujourd'hui;
Audrey Mantha, Travailleuse sociale, Directrice générale, Centre de solidarité lesbienne;
Aurélie Gallardo, Centre des femmes de Montréal;
Béatrice Pudelko, Professeure;
Bonnie Mccool, Professeure retraitée;
Brigitte Michaud, Table de concertation des groupes de femmes du Bas-St-Laurent;
Brigitte Watson;
Carmina Tremblay, L'autre Parole;
Carol Secter;
Carole Mainville;
Carole Boulebsol;
Carolina Eleazzaro, Directrice adjointe, Centre des femmes solidaires et engagées;
Caroline Tardif;
Caroline Voyer, Réseau des femmes en environnement;
Catherine Caza, Chargée des communication et du militantisme, Centre de femmes l'Éclaircie;
Catherine Paquet, Intervenante psychosociale, La Marie Debout;
Catherine L'Heureux Savoie, ACEF de l'Est de Montréal;
Catherine Poitras, Coordination des communications;
Cécile Huysman;
Chantal Turgeon, en traitement pour le lymphoedème post cancer du sein;
Charli Lessard;
Charlotte Dimandja;
Christine Sauriol, Le Centre Femmes des Cantons;
Christine Laprise, Traductrice;
Christine Lemaire;
Claudie Hovington, Organisatrice communautaire, L'Alliance des femmes;
Cynthia Damboise, Coordonnatrice, Centre des femmes du Ô Pays;
Daniel Hadley;
Danielle Hébert, Retraitée;
David Alper, Professeur de travail social;
Denise Buist, Centre de femmes de Shawinigan;
Denise Pothier, Centre femmes de Mékinac;
Denise M. Blais, Artiste multidisplinaire;
Diana Lombardi, Réseau d'action des femmes en santé et services sociaux – Montréal;
Diane M. Caron;
Diane Desrosiers, La Gigogne;
Dominic Ponton, Chercheur;
Dominique Podvin, Coordonnatrice, Centre Femmes de Portneuf;
Edith Tremblay;
Electra Dalamagas, Superviseure-intervenante familiale, Autisme Montréal;
Elisa Besner-Ali;
Élisabeth Germain;
Elise Sicard, Retraitée, éducation nationale;
Élise Landriault-Dupont, Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale;
Elizabeth Burton;
Ellen Sweeney;
Élyse Arcand;
Emilie Fournier;
Emilie Bourassa;
Emma Husser, Étudiante;
Esther Prince, Coordonnatrice des initiatives en sécurité alimentaire;
Ethel Saltzman;
Ettiaka Tanoe;
Eveline Lemieux, Directrice chez Emballage Bee Sustainable;
France LeBlanc, Femmes en Mouvement;
Francia Gallego;
Gabrielle Juneau, Sexologue;
Gabrielle Juneau, Quartier des Femmes;
Gaetanne St-Hilaire;
Genevieve Verreault;
Geneviève Tardif;
Geneviève Royer;
Gina Philie;
Hanna Cabrera;
Hélène Lagacé;
Ikrame Rguioui;
Imane Masmoudi, Consultante;
Isabelle Coutant;
Isabelle Thérien;
Isabelle Pepin;
Isbath Sanni, Coordonnatrice, Centre de recherche en écotoxicologie du Québec;
Jacqueline Chamberland;
Jane McArthur, PhD;
Jane Critchlow;
Jeannine Bellemare, AQDR;
Jeannine Bellemare, Retraitée;
Jena Webb, PhD;
Jessica René;
Joanne Blais, TCMFM;
Jocelyne Boulais, Retraitée;
Jocelyne Morissette;
Johanne Alarie, Intervenante communautaire, Centre Entre-Femmes;
Johanne Philipps;
Josée Robidas, Intervenante psychosociale, Ainsi soit-elle Centre de femmes Chambly;
Julie Desrosiers, Coach en mieux-être de la femme;
Julie Gillet, Regroupement Féministe du Nouveau-Brunswick;
Julie Raby, Coordonnatrice de projets, Relais-femmes;
Julie Antoine, Réseau des Lesbiennes du Québec;
Julie Champagne, Autisme Montréal;
Julieth Maussa Lopez, Intervenante communautaire;
Karine Giguere, Coordonnatrice, Centre de femmes La Moisson;
Kate Bouchard, Agente de recherche et de planification;
Kathryn Aitken;
Kathy Côté, ADIM BSLGIM;
Kathy Bouffard;
Laurence Raynault-Rioux, Fédération du Québec pour le planning des naissances;
Lesley Levy, Retired;
Line Bergeron, La Maison des Femmes Sourdes de Montréal;
Lise Courteau, Association féministe d'éducation et d'action sociale (Afeas);
Lise Goulet, Conseillère politique, Centrale des syndicats du Québec;
Lise Courteau, Association féministe d'éducation et d'action sociale (Afeas);
Lorraine Fontaine, Regroupement Naissances Respectées;
Lou Paris;
Lou Nelson;
Louise Dionne, Centre-femmes de Rimouski;
Luz Ibarra, Agente de développement;
Lydya Assayag, Directrice, Réseau québécois d'action pour la santé des femmes (RQASF);
Lynda Leblanc, Femmes en Mouvement;
Lyne Chauvette, Étudiante;
Manon Monastesse, Fédération des maisons d'hébergement pour femmes;
Maria Anney, Sociologue, citoyenne;
Marie David;
Marie-Andrée Gauthier, Coordonnatrice générale, Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ);
Marie-Christine Lafrenière, Candidate au Doctorat;
Marie-Claude Desrochers, Orthophoniste;
Marie-Claude Goudreault, Maison des femmes des Bois-Francs;
Marie-Claude Barbier;
Marie-Danielle Larocque, ConcertAction Femmes Estrie;
Marie-Ève Desforges, Table de concertation de Laval en condition féminine;
Marie-Ève Sirard;
Marie-Helene Deshaies;
Marie-Hélène Larose-Truchon;
Marie-Josée Marotte, Centre de femmes l'Éclaircie;
Marie-Josée Tétreault;
Marie-Laure Leymonie, Coordonnatrice finances;
Marielle Savard;
Marie-Lynne Brodeur, Organisatrice communautaire;
Marlo Turner, Owner & Principal Consultant, Social Impact Consulting / Conseil Impact Social;
Maryam Shakouri, Commis Comptable;
Mathilde Lussier, Intervenante sociale;
Maude Chalvin, Médiatrice;
Megan Provis, Technicienne travail social;
Melanie Murray;
Mélanie Ederer, Fédération des femmes du Québec;
Michael Cassaignan, Citoyen;
Michele Bourgon;
Micheline Ferron;
Micheline Guillaume, Centre des Femmes du Témiscouata;
Michelle Rinfret;
Minerva Gutierrez;
Moira Keigher;
Monique Petit;
Monique Boily;
Muzhgan Haydary;
Mya Robert, Agente de projet;
Natalie Ethier;
Nathaly Gagnon, Planificatrice financière;
Patricia Kearns;
Pauline Le Tron, Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale;
Pierrette Daviau Tigre;
Martine Poirier, Centre des femmes du Ô Pays;
Rachel Lacoste;
Rachel Halle;
Ramaelle Duquette;
Rohini Peris, Présidente, L’Association pour la santé environnementale du Québec;
Roxanne Ocampo;
Ruth Altminc;
Ruth Gover;
Sabrina Laurin-Forest;
Sakina Masmoudi;
Sarah-Jane Roy-Beauregard, Centre de santé des femmes de la Mauricie;
Selina Cruz;
Sophie Bruneau;
Sophie Flammier;
Susan Mullan, Infirmière retraitée;
Suzanne Tremblay, Chargée de cours;
Suzanne Labrie;
Sylvie Gagnon;
Sylvie Lévesque, Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec;
Sylvie St-Amand, Co-coordonnatrice, L'R des centres de femmes du Québec;
Valerie Bell;
Valéry Psyché;
Veronika Storck;
Veronique Pronovost;
Veronique Dommerc, Co-coordonnatrice, Centre des femmes de Laval;
Véronique Martineau, Table des groupes de femmes de Montréal;
Vicky Brazeau, CAFA;
Violaine Langlois;
Viorica Lorcencova;
Virginie Legault, Quartier des femmes;
Yannick Nombré, Étudiant;
Yveline Ghariani
cc :
Monique Pauzé, Bloc Québécois
Porte-parole en matière d’environnement
Laurel Collins, NPD
Porte-parole en matière d’environnement
Kyle Seeback, Parti Conservateur
Porte-parole en matière d’environnement
Luc Thériault, Bloc Québécois
Porte-parole en matière de santé
Don Davies, NPD
Porte-parole en matière de santé
Michael Barrett, Parti Conservateur
Porte-parole en matière de santé
Andréanne Larouche, Bloc Québécois
Porte-parole en matière de condition féminine et égalité des genres
Leah Gazan, NPD
Porte-parole en matière des Femmes et Égalité des genres
Karen Vecchio, Parti Conservateur
Porte-parole en matière des Femmes et de l’Égalité des genres